Les ravageurs de la vigne sont multiples : eudémis, cochylis, cicadelle de la flavescence dorée, cicadelle verte, cochenille, etc. (Voir partie Lutte contre les maladies cryptogamiques et ravageurs). La lutte contre ces ravageurs passe avant tout par leur reconnaissance, la surveillance du vignoble et le dénombrement des dégâts occasionnés lorsqu’il y en a. La lutte peut aussi faire appel à des produits de biocontrôle avec l’utilisation de la confusion sexuelle contre les papillons eudémis et cochylis par exemple afin de lutter contre les vers de grappe.
Il existe d’autre moyens dits de biocontrôle contre ces ravageurs, notamment l’utilisation d’organismes auxiliaires qui sont leurs prédateurs. Cette liste n’est pas exhaustive et mentionne les populations auxiliaires des ravageurs principaux de la vigne.
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Les typhlodromes : ils sont prédateurs des acariens rouges et jaunes principalement mais aussi des larves de thrips. Ils représentent donc une alternative à l’utilisation d’acaricides. Ils s’observent en général sur la face inférieure des feuilles et leur présence peut varier en fonction de divers facteurs tels que le cépage, l’utilisation de produits phytosanitaires ou encore les conditions climatiques. La réduction des produits phytosanitaires et la mise en place d’un enherbement et/ou de zone floristique favorisent la présence de cet auxiliaire acariphage.
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Les larves de coccinelles : elles se nourrissent principalement de larves de thrips, de cochenilles, d’acariens, de pucerons ou encore de chenilles. Elles peuvent aussi se nourrir dans la vigne et causer des dégâts mais cela n’a jamais été constaté en France. Le maintien d’un enherbement, de couverture du sol ou d’abri à insectes permet de favoriser son installation au vignoble.
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Les chrysopes : sont des insectes volants prédateurs majoritaire des pucerons, mais aussi des cochenilles, acariens et tordeuses.
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Les perce-oreilles : sont des prédateurs des chenilles des tordeuses ainsi que des petits escargots. Ils vivent principalement dans un environnement frais et peu lumineux.
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Les punaises : se nourrissent d’acariens et de pucerons.
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Les hyménoptères : comme les guêpes se nourrissent de nombreux insectes notamment des chenilles.
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Les parasitoïdes : dont les trichogrammes (micro-hyménoptère d’une taille généralement inférieure au millimètre) et autres espèces fonctionnent sur le principe de parasitisme des œufs. Les femelles pondent dans les œufs qui serviront d’hôtes et d’alimentation au développement de la larve de trichogramme. Ces insectes peuvent se trouver à la vigne entre les mois d’avril et de novembre. Les parasitoïdes sont majoritairement prédateurs des œufs de tordeuses et constituent donc un bon moyen de biocontrôle.
Il est possible d'attirer ses auxilliaire via des solutions comme la plantation de haies.