o L’irrigation peut être anticipative : cela signifie qu’elle est mise en place en prévention d’une contrainte hydrique sévère et non suite à l’observation de symptômes. Cette stratégie semble moins risquée mais peut aussi entrainer une consommation importante d’eau et/ou une vigueur excessive et des attaques fongiques plus virulentes, notamment suites à de fortes précipitations imprévisibles.
o L’irrigation peut être corrective : Dans ce cas, les risques sont tout autres et peuvent être irréversibles, le manque d’eau aura différentes conséquences sur la vigne en fonction du moment où il survient au cours du cycle végétatif. A titre d’exemple, un manque d’eau au moment de la floraison-nouaison peut fortement impacter le taux de nouaison et limiter drastiquement les rendements.
A Eisele Vineyard, c’est l’irrigation anticipative qui est prônée. En fonction de la période à laquelle l’eau est appliquée en prévision d’un stress, l’action est plus ou moins efficace. Avant et pendant la véraison c’est un moyen de lutte contre le stress sévère. Après la véraison, il s’agit de limiter les dégâts de la sècheresse.
Plusieurs stratégies d’irrigation existent : il est possible d’irriguer la nuit afin de limiter les pertes d’eau par évaporation. Lors d’hiver très sec, il est aussi possible de mettre en place une irrigation seulement entre la fin des vendanges et jusqu’au débourrement, tout au long de la période hivernale afin de recharger/reconstituer les réserves utiles du sol en eau. L’irrigation peut être annuelle ou ponctuelle sur des années à épisodes caniculaires. A Eisele Vineyard, il s’agit d’une irrigation ponctuelle qui garantit une viticulture de qualité.
Dans tous les cas, l’irrigation est efficace lorsqu’elle respecte les besoins en eau de la vigne.
L’irrigation peut être contrôlée comme dans cet exemple, par la mesure des potentiels foliaires tout au long de la maturation.