Les paramètres physicochimiques du milieu
Certains paramètres du milieu influencent directement ou indirectement la viabilité des cellules. Ce sont donc des facteurs clés à prendre en compte.
Les sucres résiduels sont des éléments favorisant le développement des bactéries lactiques et de B. bruxellensis. Pour cette dernière, 0,35 g/L de sucres résiduels (glucose, fructose, saccharose, tréhalose) suffisent à produire 1000 cellules/mL. Une quantité de 1 g/L de sucres devient dangereuse. Il est donc capital de dégrader le maximum de sucres lors de la fermentation. Un élevage sur lies peut relarguer des sucres types tréhalose, il faut donc être vigilant et ne pas prolonger la présence de lies dans le milieu s’il y a des risques de développement de B. bruxellensis.
En ce qui concerne les facteurs défavorisant, l’alcool est évidemment important. Plus le TAV est élevé, plus il est difficile pour les microorganismes de se développer dans le milieu.
L’acidité traduite par le pH est également un paramètre crucial. Un pH élevé favorisera le développement des microorganismes. A pH plus faible, c’est-à-dire en dessous de pH 3,6, le développement est ralenti mais pas nécessairement stoppé.
Un couple alcool élevé / pH bas est particulièrement efficace sur l’aspect sanitaire même si ce ne sont pas les seuls critères d’intérêts.