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2.2.4.e Mise en place d’un enherbement naturel spontané

Qu’elles sont les adventices qui poussent naturellement sur la parcelle et sont-elles adaptées ?

Lorsque des adventices poussent naturellement sur une parcelle, il faut se poser la question de leurs correspondances aux caractéristiques d’un couvert végétal. Pour cela, elles ne doivent pas être trop grimpantes ni concurrentes de la vigne vis-à-vis des réserves hydrominérales. Il est donc nécessaire d’identifier l’ensemble des adventices présentes sur la parcelle.

La méthode des quadrats permet à l’aide d’un carré de 1 m2 matérialisé par 4 baguettes égales assemblées de dénombrer et d’identifier les espèces présentes à l’intérieur de ce quadrat. Cette méthode, très utilisé en écologie, est très facile à mettre en place mais a l’inconvénient d’être longue et peut faire l’objet d’erreur d’appréciation.

Sur quelle période mettre en place cet enherbement ?

L’enherbement spontané peut être mis en place toute l’année mais certaines périodes comportent moins de risques pour la vigne. C’est le cas en hiver, ou la plante est en dormance et ne nécessite pas de besoins particuliers. Quant à la gestion des ressources en eau, l’enherbement permet une meilleure infiltration et donc une meilleure recharge du profil hydrique au cours de l’hiver.
Ce n’est qu’au début de la floraison, que la transpiration du couvert végétal concurrence la vigne pour l’eau. Lorsque s’ajoute à cela une forte vigueur de la vigne, l’enherbement peut être laissé en place toute l’année à condition d’être contrôlé. Le stress hydrique augmente ensuite plus sur vigne enherbée que désherbée jusqu’à la véraison et s’équilibre entre les deux modalités après la véraison. L’enherbement est donc une option intéressant pour canaliser la vigueur d’une vigne en début de cycle.
Sur un sol pauvre en eau, la concurrence peut vite devenir très importante.

Comment contrôler son développement sur l’année ?

L’enherbement spontané a le grand avantage de ne pas être couteux puisqu’il ne nécessite pas de semis. De plus, les espèces implantées naturellement sont, par définition, adaptées au climat et au sol. Mais il nécessite tout de même une surveillance et une gestion de son développement au sein de la parcelle. Pour cela, une tonte régulière ou un travail léger du sol (griffage, buttage/débuttage) sur tout le cycle végétatif est facile à mettre en place. Il est aussi possible d’écraser le couvert végétal par le passage de rouleaux. Ce choix est à définir en fonction des espèces présentes dans le couvert et de leurs propriétés et de l’itinéraire technique idéal en fonction du sol et des outils à disposition.

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