Pendant longtemps, le vin fut transporté en amphores mais ces dernières étant très fragiles ce mode de transport ne fut pas le plus commode. Le bois est alors apparu comme une bonne solution pour le transport puisque les barriques sont solides, faciles à déplacer en les faisant rouler. Ce n’est que bien plus tard que la barrique sera remarquée pour les bénéfices organoleptiques ainsi que la stabilité de l’élevage apportée au vin. Le chêne deviendra alors le bois de prédilection pour la futaille.
Le bois principalement utilisé est certes le chêne, mais le châtaignier et l’acacia peuvent également l’être pour amener d’autres composés aromatiques et tanniques. C’est cependant rarement le cas si ce n’est pour un, voire les deux fonds de la barrique.
Pour le chêne, trois espèces sont principalement utilisées, le chêne sessile (Quercus petraea) qui est le plus riche en composés aromatiques et le plus qualitatif au niveau de son genre, le chêne pédonculé (Quercus Robur) ayant peu d’aromatique mais beaucoup de tanins, il convient mieux aux eaux-de-vie. Enfin, le chêne blanc d’Amérique (Quercus Alba), ce dernier étant très aromatique (noix de coco, vanille), il marque significativement le vin et est donc peu utilisé en France mais très utilisé dans d’autres régions du monde, notamment en Californie.