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6.3.3.c Le contrôle du bouchage

Le contrôle de la boucheuse

Le contrôle de la boucheuse et du bouchage est davantage technique. Il permet de vérifier le déroulement du bouchage et d’éviter les risques :

  • Le rythme de compression/enfoncement du bouchon doit être adapté, c’est-à-dire la compression doit être lente et l’enfoncement du bouchon dans le goulot doit être rapide. Le rythme général de la boucheuse doit aussi être adapté, lorsque la cadence est trop élevée, les bouchons peuvent être mal enfoncés. Le risque est le même en cas de cadence trop faible.

  • Il faut aussi veiller à ce que le goulot ne soit pas mouillé, soit lors du tirage (par la gestion de la pression du bec de tirage), soit lors du déplacement de la bouteille sur la ligne de tri à cause de chocs ou d’à-coups, ou de la formation de mousse qui éclabousse.

  • Le centrage du goulot doit être vérifié, un mauvais alignement du goulot en dessous de l’axe de bouchage peut entrainer un mauvais bouchage voire même des accrochages de la tête du goulot. Le serrage du col par les mors de la boucheuse doit aussi constituer un point de contrôle. Il faut en effet vérifier l’intégrité des mors car un plissement créé par des mors abîmées entraine une bouteille couleuse.

Le contrôle du circuit après bouchage

Le contrôle post-bouchage, quant à lui est davantage physique. Il permet d’assurer l’étanchéité du bouchon grâce à son comportement élastique.

  • Après bouchage, la pression interne de la bouteille doit être vérifiée, elle ne doit pas excéder la pression atmosphérique. Un aphromètre permet de vérifier la pression sous le bouchon quelques temps après le bouchage (une heure environ).
    Lorsque le bouchage se fait classiquement, la pression doit être celle de la pression atmosphérique (1 bar). Lorsque le bouchage est fait sous C02, la pression doit être légèrement inférieure à 500 mbar. Enfin, dans le cadre d’un tirage sous vide, la pression doit être nulle ou légèrement inférieure à 0.

  • L’enfoncement du bouchon ne doit pas dépasser de la tête du col mais ne doit pas non plus être trop enfoncé

  • Le temps de stationnement debout de la bouteille doit aussi être pris en compte. Le comportement élastique du bouchon lui permet, après compression/enfoncement, d’épouser la forme du col et d’assurer l’étanchéité de la bouteille. Cela peut nécessiter plusieurs dizaines de secondes à quelques minutes, il faut donc assurer un temps minimal de 3 minutes en stationnement debout des bouteilles en sortie de mise avant de la coucher. Cela permet d’éviter le phénomène de bouteilles couleuses. Le risque peut être accru lorsque le col de la bouteille est mouillé.

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