La lutte contre les maladies fongiques concerne l’ensemble de la filière, quelle que soit la certification, la différence réside dans les produits et les doses autorisées, les conceptions, croyances et expériences de chacun. L’agriculture biodynamique répond à des principes et concepts précis : l’entreprise agricole doit être aussi autonome que possible en réduisant les intrants au strict minimum et en faisant appel à des préparations d’origine naturelle. L’aspect cosmique prend aussi une large place dans la gestion des maladies et ravageurs et caractérise fortement ce type d’agriculture.
En agriculture biodynamique, deux organismes de certification existent et imposent des cahiers des charges différents : DEMETER et BIODYVIN.
En viticulture biodynamique, les produits issus de la chimie de synthèse sont aussi proscrits, comme en agriculture biologique. A ce titre, seuls le cuivre et le soufre sont autorisés dans la lutte contre le mildiou et l’oïdium. Limitée à 4 kg/ha/an en bio, l’utilisation de cuivre est restreinte à 3 kg/ha/an sous le cahier des charges biodynamique DEMETER par exemple.