Bactéries acétiques
Ces bactéries sont des Acetobacter aceti et se développent en présence d’oxygène. Ce sont les microorganismes d’altérations les plus communs qui ont pour conséquence une élévation de l’acidité volatile via une production d’acide acétique (odeur de vinaigre) à partir de l’éthanol. Après la prolifération des bactéries acétiques, les vins sont dits « piqués ». L’acide acétique est perceptible à partir de 0,7 gH2SO4/L.
De l’acétate d’éthyle est aussi produit. Ce dernier conduit à une sensation d’acescence (colle scotch), et augmente le côté brûlant et dure du vin. Il est perceptible à partir de 0,15 g/L. Le suivi doit donc être rigoureux puisque ces deux éléments sont préjudiciables à la qualité organoleptique des vins.
La législation est stricte à ce sujet, si la concentration en acide acétique dépasse concentration le vin est considéré comme non marchand. Cette teneur dépend du type de vin et de l’appellation. La valeur maximum de l’OIV est d’0,98 gH2SO4/L.